RDC : la transition vers la mobilité électrique, une solution pour la préservation de l’écosystème et la valorisation des minerais

RDC : la transition vers la mobilité électrique, une solution pour la préservation de l’écosystème et la valorisation des minerais

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L’avenir semble électrique pour l’Afrique, en particulier lorsqu’il s’agit de surmonter les défis posés par le changement climatique et de saisir les opportunités naissantes dans le secteur des transports. Lors de la 8e édition de la Semaine française de Kinshasa, organisée par l’ambassade de France en RDC via la Chambre de commerce et d’industrie franco-congolaise (CCIFC), Docteur Mendez Djiferdin  a alerté sur l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de promouvoir une transition équitable vers l’électrification, notamment dans les systèmes de transport.
D’après ce responsable de la société Business Group of Congo, œuvrant dans le domaine de l’agriculture et dans le domaine de la mobilité électrique, la RDC possède une opportunité unique, voire un impératif, d’embrasser le changement. 

« La RDC fait partie des géants producteurs de cobalt et coltan,  qui sont des matières fortement recherchées à travers le monde, mais malheureusement nous n’avons pas une industrie, nous ne développons pas une industrie d’automobile électrique sur place. Le carburant devient de plus en plus couteux, surtout avec le contexte de rechaussement climatique de la pollution de l’environnement. Avec la mobilité électrique, non seulement nous utilisons nos matières premières mais aussi nous créons de l’emploi, nous protégeons notre écosystème et notre environnement, nous nous positionnons entant que géant africain dans la production des véhicules électriques », a fait savoir le Docteur Mendez Djiferdin dans une interview exclusif accordée à notre rédaction. 

À la question de savoir l’apport la société Business Group of Congo cette ce forum économique, cet entrepreneur veut être réaliste.

« Notre apport est large d’autant plus que nous permettons, nous informons nos partenaires extérieurs des réalités congolaises, nous les aidons à s’imprégner de nos réalités à nous. Plusieurs projets ont eu à échouer parce que les partenaires venaient déjà avec de projets clé à main, adapter à leur réalité. C’est ici l’occasion de leur montrer ce dont nous voulons », dit-il. 

Par ailleurs, le patron de la société Business Group of Congo sollicite le soutien dux différents partenaires, notamment le gouvernement congolais et les institutions internationales.

« Cet évènement nous permet entant qu’entrepreneur, de saisir une grande opportunité. Le Congo est entrain de bouger dans que ç a soit dans le domaine  agricole ou de la mobilité électrique ; nous avons toutes les potentialités possibles mais pour pouvoir faire éclater notre potentialité, nous avons besoin des soutiens, non seulement du gouvernement congolais, mais aussi des institutions internationales qui doivent nous accompagner. Ce forum est pour nous l’occasion d’entrer en contact avec différents partenaires venus ici à Kinshasa. Voir comment nous pouvons marcher ensemble, travailler en partenariat et accompagner nos actions ici chez nous en RDC ».

La 8e édition de la Semaine française de Kinshasa, organisée par l’ambassade de France en RDC via la Chambre de commerce et d’industrie franco-congolaise (CCIFC), a été lancé mercredi ses activités au Pullman hôtel de Kinshasa. 
Cette messe économique, qui prendra fin ce vendredi, a pour thème : « Les leviers de la croissance en RDC ». Ce thème, au travers des ateliers et forums au menu de ces assises, sera abordé sous différents angles relatifs notamment à l’agroalimentaire, aux mines, à l’énergie, aux infrastructures, au numérique, etc.

Cephas Kabamba

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