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Embouteillages à Tshangu : les policiers du Groupe Mobile d'Intervention Kin-Est Pascal pointés du doigt
Embouteillages à Tshangu : les policiers du Groupe Mobile d'Intervention Kin-Est Pascal pointés du doigt
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Bien que Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo fait face aux embouteillages montres depuis un temps, mais ce qui se vit dans la partie Est de la métropole, laisse à désirer et sort de tout entendement humain.
Des colonnes de véhicules aux feux rouges, s'observent chaque jour qui passe sur le tronçon compris entre le pont Matete en passant par le quartier I, marché de la liberté, jusque vers le quartier III, Masina et Kingasani.
L'opinion toute entière sait bien que sont des conducteurs, sans foi ni loi qui seraient également à la base de cette situation, mais en grande partie, sont des policiers de roulage du Groupe Mobile d'Intervention kin-est Pascal, commis à la circulation routière qui sont pointés du doigt.
Dès les premières heures, leur véhicule, type Nissan aux couleurs bleus, non immatriculé bloque le passage au niveau du saut de mouton , situé à l'entrée route Mokali Kimbanzeke et Pascal Masina sur le boulevard Lumumba.
C'est la chasse à l'homme et le début du calvaire explique un conducteur, habitué de ce tronçon.
'' Ils se pointent déjà avant 7 heures, leur véhicule pensant régulé la fluidité du trafic, est positionné de manière délibérée provoquant ainsi des colonnes de véhicules, même sur le saut de mouton, ils fouillent des véhicules non en règles, tracassent des chauffeurs et receveurs, bloquent certains moteurs en pleins régime'', explique Yves Moussa, conducteur Esprit de vie Rondpoint Ngaba, avant de charger encore ces policiers qui ne sont là que pour tracasser les conducteurs.
''On nous apprend que leurs autorités sont au courant et les envoient créer cette situation en vue de percevoir des amandes colossales qui vont dans leurs poches'', insiste cet usager du boulevard Lumumba.
Pour lui, la situation s'aggrave quand l'autre unité d'Intervention rapide, appelée ''kabasele'', entre en danse.
'' La circulation routière est perturbée, sauve qui peut, chaque chauffeur cherche à se frayer un passage sur l'autre chaussée déjà débordée, jusqu'à côté, c'est l'arrêt et ceux qui sont au début du saut de mouton en descendant vers la ville, ne peuvent plus prendre facilement la bande à saute de mouton, tout le monde cherche à monter au même moment à cause de la panique ;il vous arrive de prendre la bande à piétons pour vue que vous sortiez de cette marmaille ; on peut bien nous accuser d'être fautifs, mais le responsable numéro, c'est le GMI qui n'est là que pour rançonner les paisibles citoyens et plusieurs accidents ont été enregistrés à cet endroit'', a-t-il déploré.
La fluidité du transport devient un véritable casse-tête sur toutes les artères de Kinshasa qui souffre de manque des routes secondaires.
Une seule entrée et sortie vers l'est de la capitale, le train urbain Gare centrale Aéroport n'est toujours pas en service.
Les nids de poules çà et là sur le boulevard Lumumba, alors que des millions sont sortis du trésor public dans le cadre du projet'' Kinshasa zéro trous'', sous l’ancien premier ministre Sama Lukondo.
Les nettoyeurs de véhicules, sur la chaussée occasionnent ces embouteillages par mauvais stationnements.
Les autorités sont appelées à sanctionner les auteurs de ce phénomène qui coûte aux kinois et kinoises en terme de moyen, d'énergie et de temps surtout.
JP