Energie solaire en RDC : Nuru se propose de fournir de l’électricité à plus de 20 mille ménages en 2025

Energie solaire en RDC : Nuru se propose de fournir de l’électricité à plus de 20 mille ménages en 2025

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Alors que seulement 20 % des 96 millions d’habitants ont accès à l’électricité en République Démocratique du Congo, Nuru, l'une des premières entreprises africaines de metrogrid alimenté par des énergies renouvelables, élargie son réseau de distribution avec pour objectif de servir plus de 20 mille ménages et d’autres industriels d’ici  2025. Annonce faite par Ben Momat, directeur commercial Nuru. Au cours d’un atelier tenu ce vendredi 26 Avril à l’occasion de la 8e édition de la Semaine française de Kinshasa, organisée par l’ambassade de France en RDC via la Chambre de commerce et d’industrie franco-congolaise, Ben Momat renseigne que Nuru tient à développer et à construire un réseau métropolitain solaire d’une capacité de 15 mégawatts (MW) dans trois provinces, à savoir, les deux Kivu et le Maniema.

« Aujourd'hui NURU a quatre unités de production, la première est 1.3 mégawatt, Elle est à Goma, nous avons plus de 2400 ménages qui sont couverts par cette centrale et nous avons une centrale à Beni, mais celle-là s’occupe exclusivement d’un de nos client commerciaux , et nous avons deux petites centrale aux alentours du parc de Garamba ; ces centrales servent environ un peu plus de 400 ménages », renseigne-t-il. Avant d’ajouter : « Nuru est entrain de construire trois nouvelles centrales ; une de 8 mégawatt à Bunia, une de 2 mégawatt à Kindu et une deuxième centrale pour Goma qui sera 3,7 mégawatt. On aura dépassé d’ici mi 2025 plus de 20 mille ménages servis, nous serons encore entrain de servir des industriels et des commerciaux ».
 
Par ailleurs, le directeur commercial Nuru lance un appel aux autorités congolaises à accompagner le secteur privé, en  enlevant toutes les barrières qui empêchent la croissance énergétique.

« Il n’y a pas croissance économique sans électricité ; aujourd’hui la RDC est un peu en arrière parce qu’il y a des secteurs spécifiques qu’il faut accompagner par exemple le secteur de l’énergie dont on parle aujourd’hui, il y a les infrastructures et tout ce qu’on produit localement, qui peut être transformé; tout cela a comme dénominateur commun l’énergie. Si le gouvernement peut m’entendre, je dirais qu’il faut enlever tout ce qui est comme barrière sur le chemin du secteur de l'énergie et aujourd'hui il faut augmenter le taux d'accès de l'énergie qui est entre 10 et 20 % et pour se faire il faut le relevé jusqu'à un niveau acceptable. Pour se faire il faut enlever toutes les barrières qui empêchent la croissance énergétique. Aujourd'hui il faudrait peut-être déclarer l’état d’urgence dans secteur de l'énergie, et de cela faire, avancer le secteur en accompagnant avec des outils très fort pour surveiller. C’est après qu’on pourra passer à des mesures strictes. Il y'a plusieurs moyens de le faire. Il faudra que l’Etat pour l'état pisse accompagne le secteur privé. Nous savons que l’Etat n’a pas tout l’argent, mais le secteur privé peut générer de l’argent. Comment l'état peut bénéficier de ressources dans le secteur privé ? C’est  avec des initiatives comme ça », propose-t-il.

Nuru est une entreprise RD-congolaise fondée en août 2015 à Beni par Jonathan Shaw et Archip Lobo sous le vocable «Kivu Green Energy». En septembre 2019, l’entreprise a changé de dénomination pour s’appeler «Nuru», mot swahili signifiant Lumière en français. Ce changement de dénomination «reflète son expansion au-delà des régions du Kivu».
En RDC, cette entreprise déploie et exploite des réseaux urbains, alimentés par des énergies renouvelables dans des zones urbaines stratégiques. Elle a été la première entreprise en RDC à déployer un mini-réseau solaire et a construit le plus grand réseau métropolitain hybride solaire entièrement hors réseau d’Afrique subsaharienne en 2020.
Cette solution contribue également à la diversification du mix électrique de la RDC qui dépend à plus de 98 % des barrages pour la production de son électricité. Souvent vétustes, ses aménagements hydroélectriques sont également sujets à la sécheresse.

Cephas Kabamba

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